Après une journée de débats et de discussions, les 500 étudiants réunis hier pour les premières assises de la jeunesse ont formulé des synthèses sur les cinq thèmes qui leur étaient proposés. Les synthèses ont été présentées vendredi matin. La volonté de préserver son identité culturelle et son environnement ressortent particulièrement des travaux, tout comme l’envie de revenir à des valeurs simples et essentielles.

Vendredi matin, les étudiants et élèves avaient choisi un ambassadeur pour chaque thème pour présenter leurs propositions pour une politique de la jeunesse à leur image, devant la ministre de l’Education et à la ministre du Travail. Les synthèses se sont ouvertes sur le thème de « L’avenir » : « l’avenir c’est choisir sa formation et son métier mais pas le subir ». Il a été question de fixer un projet de société prioritaire, de développer et créer les filières de l’environnement et de la culture ou encore de créer un observatoire des métiers pour répertorier les besoins et les débouchées.

Sur le thème du « Fenua », les jeunes ont constaté un manque de connaissance de leur part sur les ressources marines et terrestres de leur Pays. Ils ont donc songés à la mise en place de formations. Il a aussi été question de la mise en place de campagne de nettoyage des plages. Et plusieurs critiques sont ressorties à propos de la démesure des grands projets touristiques comme le Mahana Beach.

Le thème de la « Famille » a soulevé plusieurs interrogations notamment sur la « communication » entre les parents et leurs enfants.

Les thèmes de la Santé et des loisirs ont suscité beaucoup de débats. Certains estimant que c’était au Pays de faciliter l’accès à la bonne nutrition ou aux activités sportives. D’autres se positionnant sur le fait que les jeunes devaient aussi se prendre en main sans choisir la facilité d’un fast-food et d’une journée télé. Mais tout le monde s’est mis d’accord sur l’importance de pérenniser certains événements et d’en faciliter l’accès notamment grâce à un réseau efficient de transports en commun. La ministre de l’Education Nicole Sanquer s’est dite très satisfaite par la qualité des propositions faites, des propositions « réalisables ».