ACTUS LOCALESJUSTICE La justice demande 243 millions au système Flosse Antoine Samoyeau 2016-09-22 22 Sep 2016 Antoine Samoyeau © Radio 1 Dix ans après les premiers jugements de la chambre territoriale des comptes de Polynésie française sur le volet financier des emplois fictifs, la Cour des comptes vient de jouer l’avant-dernier acte de la procédure. La Cour demande 231 millions de Fcfp aux 20 élus ou anciens élus, parmi lesquels figurent Gaston Flosse et Edouard Fritch. Par ailleurs, la juridiction réclame 12 millions de Fcfp d’amende au président du Tahoeraa. Un ultime recours devant le Conseil d’Etat est encore possible. La Cour des comptes a rendu jeudi 14 arrêts de « gestion de faits » dans la procédure financière de l’affaire des emplois fictifs des présidences Flosse. Après les 18 condamnations définitives sur le plan pénal en 2013, ce sont 20 élus ou anciens élus qui sont aujourd’hui condamnés à rembourser les salaires qu’ils ont indûment touché entre 1996 et 2004 lorsqu’ils ont bénéficié du vaste système d’emplois fictifs mis en place par Gaston Flosse. En tout, la Cour des comptes demande 231 millions de Fcfp notamment à Gaston Flosse, Edouard Fritch, Michel Buillard, René Temaharo, Thomas Moutame, Marcelin Lissan, Cyril Legayic, Bruno Sandras ou encore Nuupure, pour n’en citer que quelques-uns. Par ailleurs, les « gestionnaires de fait » sont condamnés à des amendes. Gaston Flosse, condamné dans chacune des 14 affaires, se voit infliger des amendes d’un montant total de près de 12 millions de Fcfp. Il ne reste plus qu’un ultime recours possible pour ces 20 élus ou ex-élus devant le Conseil d’Etat. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)