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La justice s’intéresse à l’Internet dans les îles

©Cédric Valax

Dans son enquête publiée vendredi « L’OPT et Vini dans le viseur de la justice », nos confrères de Tahiti Pacifique Hebdo révèle qu’une enquête est actuellement diligentée par la gendarmerie suite à un procès-verbal de constatation d’infractions rédigé par la Direction générale des affaires économiques (DGAE) à propos de la « commercialisation des offres et les difficultés d’accès à Internet dans les îles ». Dans ce rapport que nos confrères se sont procurés, la DGAE conclut par la constatation de deux infractions pénale : « tromperie et opposition à fonction. »

La connexion au réseau mondial depuis les îles fait depuis longtemps l’objet de nombreuses critiques de la part des internautes des archipels qui pointent du doigts des débits très inférieurs à l’offre qu’ils payent à leur fournisseur Vini. Leurs plaintes ont été entendues et nos confrères de Tahiti Pacifique Hebdo révèlent, dans une enquête publiée vendredi, que les agents de la DGAE se sont saisis du dossier. En ressort un procès-verbal de constatation d’infraction de 30 pages que nos confrères se sont procurés. En conclusion de ce rapport déposé sur le bureau du procureur, nos confrères expliquent que les agents de la DGAE ont constaté deux infractions pénales. La première pour « tromperie » et la seconde pour « opposition à fonction ». L’enquête, selon Tahiti Pacifique Hebdo, démontre un « refus de communication de la direction de l’OPT ainsi constatés et non justifiés, en ce qu’ils ont pénalisé l’enquête et entravé l’action de la DGAE ». Selon nos confrères, le document détaille que les agents de la DGAE ont eu « un mal fou » à obtenir de l’OPT et de Vini les renseignements qu’ils désiraient. Pour ce qui est de la tromperie, Tahiti Pacifique Hebdo révèle que la justice a pris très au sérieux le rapport de la DGAE au point de demander à la gendarmerie de diligenter une enquête dans les îles depuis le mois de mars. Une vaste opération qui, selon Tahiti Pacifique Hebdo citant une source proche du dossier, pourrait déboucher sur un renvoi devant le tribunal correctionnel en 2017.