ACTUS LOCALESJUSTICE La justice valide le marché du bitumage de Boyer Antoine Samoyeau 2018-05-15 15 Mai 2018 Antoine Samoyeau Le marché porte sur les travaux de revêtement de chaussées, d'aménagement et tous travaux connexes de purge localisées, de reprofilage et d'assainissement pluvial de réseaux sur les routes de Tahiti. © Antoine Samoyeau Après une retentissante procédure en « référé pré-contractuel » en mars 2017, le tribunal administratif de Papeete a validé mardi, sur le fond du dossier, l’énorme marché de bitumage octroyé au nouveau venu du secteur du « noir » en Polynésie : la société Boyer. C’est la suite du bras de fer engagé il y a un an entre les géants du « noir », le secteur du bitumage des routes en Polynésie française, et le nouveau venu : la société Boyer. Mardi, le tribunal administratif de Papeete a validé, sur le fond du dossier, l’énorme marché de travaux routiers attribué par la direction de l’Equipement à la société Boyer début 2017. L’an dernier, le tribunal administratif avait déjà rejeté les premiers « référés pré-contractuels » intentés par les sociétés écartées du marché : Interoute, Bernard Travaux Polynésie, JL Polynésie et Poly-goudronnage. Un marché global de près de trois milliards de Fcfp sur trois ans, qui était auparavant détenu par ces quatre principaux acteurs du secteur, regroupés en un seul groupement d’entreprises. Mardi, le tribunal administratif a estimé que la société Boyer, « qui intervient dans le secteur des travaux publics, compte plusieurs centaines de salariés, dispose de sérieuses références dans la construction et l’entretien de routes en béton », avait bien fourni « de nombreuses références en travaux exécutés au cours des trois dernières années en Polynésie française ». Le tribunal juge que « la circonstance qu’elle n’aurait pas de références précises en matière d’enrobés bitumineux n’est pas déterminante ». Et il ajoute enfin « qu’aucune disposition du cahier des clauses techniques particulières ni du règlement de consultation, n’exigeait au stade des offres que les candidats démontrent être détenteurs d’une centrale d’enrobage », contrairement à ce qui était soutenu par le requérant. Le recours contre le marché de bitumage octroyé à la société Boyer a donc été rejeté. Une décision toujours susceptible d’un appel. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)