L’association Nonahere a décidé de s’approprier la légende du fruit emblématique de l’arbre à pain, le uru. Une façon pour tous les artistes d’intérioriser des références culturelles via un élément du patrimoine polynésien. Une seule représentation est prévue le 2 mars à 17h30 au Grand théâtre de la Maison de la culture.

L’association Nonahere regroupe la troupe de danse éponyme composée de 50 danseurs et l’école de danse, toutes deux sous la houlette de Matani Kainuku. En tout, 140 danseurs de 3 à 65 ans évolueront sur la scène du Grand théâtre pour présenter leur interprétation de la légende du uru. Une légende qui parle de sacrifice et de générosité, comme le raconte Matani Kainuku.

Le uru est le fruit de l’arbre à pain qui représente l’abondance. La programmation du spectacle tombe d’ailleurs à point nommée puisqu’il sera joué durant la période de fructification du uru. L’objectif de la création artistique autour de cette légende est d’apporter des références culturelles communes à tous les artistes de l’association, comme l’explique Matani Kainuku.

Matani Kainuku est à l’origine de toute la composition mélodique. Quatre compositions originales seront présentées, dont l’adaptation d’un poème de Turo Raapoto, « Te uru ». Toutes les formes du ori tahiti seront également représentées avec des otea ou des aparima. Un orero sera également interprété.

Pratique :

Les billets sont en vente à la maison de la Culture au prix de 1 500 Fcfp pour les adultes et 1 000 Fcfp pour les enfants de moins de 12 ans.