Le célèbre service d’écoute téléphonique d’urgence gratuit de « La ligne verte », mis en place en 2010 par le Fare tama hau, vient d’être fermé dans l’indifférence générale par un arrêté du 30 juillet dernier. Déjà sur la sellette après le plan de redressement du Pays en 2011, la Ligne verte a payé son manque de financement et surtout de communication.
Le 30 juillet dernier, un arrêté du conseil des ministres a modifié l’organisation du Fare Tama Hau pour mettre fin officiellement à la Ligne verte. Il y a près de trois ans, un signal d’alarme avait déjà été donné par Nathalie Colin-Fagotin, psychologue responsable technique de la Ligne verte au Fare Tama Hau, suite à la baisse de son enveloppe budgétaire.
Pour le directeur de l’établissement, Daniel Dumont, la Ligne verte a enregistrée une « chute considérable du nombre d’appel » au fil des ans. « On ne pouvait plus continuer comme cela à payer des gens pour avoir un appel par mois au maximum », affirme-t-il.
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Daniel Dumont explique d’abord la baisse du nombre d’appels par « l’annonce de la fermeture potentielle de l’établissement » en 2011 lors de la mise en place du plan de redressement des comptes du Pays. Mais il concède également que le manque de « financement » pour communiquer sur la Ligne verte a fait défaut.
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Le directeur du Fare tama hau affirme que le numéro de la ligne (40 44 44 22) est conservé et que le logiciel d’analyse des appels est toujours là. Du matériel qui pourrait d’ailleurs être mis à la disposition d’associations ou de services du Pays qui voudraient reprendre le flambeau. Daniel Dumont donne même des conseils aux repreneurs potentiels en leur recommandant de prendre du personnel qualifié comme des éducateurs spécialisés, des juristes ou encore de psychologue pour répondre aux appels.