Nos voisins du caillou viennent de recenser ce lundi leur dixième cas endémique de dengue, un nombre suffisant selon les autorités sanitaires locales pour décréter officiellement l’état d’épidémie.

Une décision qui pourrait paraitre alarmiste vu le nombre assez faible de malades. Reste qu’il ne s’agit que de cas déclarés, les médecins estiment que le nombre de cas réels est bien plus importants.

Mais ce n’est pas la seule raison qu’a la Nouvelle Calédonie de s’inquiéter.

Des dizaines de milliers d’habitants ont été contaminés par une dengue de type 1, 2 ou 4 au cours des 20 dernières années, ils  présentent donc un risque plus élevé que la moyenne de développer des complications en contractant un nouveau virus, le syndrome de Guillain-Barré notamment.

La  dengue de type 3 fait elle aussi son apparition sur le caillou, après 20 ans d’absence, la grande majorité de la population n’en est donc pas immunisée.

L’adage « Mieux vaut prévenir que guérir » s’applique plus que jamais donc dans le cas de nos voisins du Pacifique, qui ont déjà commencé à prendre des mesures de lutte anti vectorielle.