Depuis le 1er juillet 2019, la plupart des voyageurs internationaux en Nouvelle-Zélande étaient soumis à la « Taxe pour la préservation et le tourisme ». Au 1er octobre, elle passe de 35 à 100 NZ$, qui s »ajoutent au coût du NZeTA, l’autorisation de voyage électronique. Les touristes et les étudiants polynésiens devront ainsi s’acquitter de 8 200 Fcfp tous les deux ans pour se rendre à Aotearoa.
Les voyageurs qui se rendent au pays du long nuage blanc vont bientôt voir le coût de leur voyage s’alourdir.
Une consultation publique organisée par le ministère néo-zélandais des Entreprises, de l’Innovation et de l’Emploi a fait ressortir un soutien massif – 93% – à l’augmentation de la taxe d’entrée appliquée aux touristes étrangers à partir du 1er octobre. L’.lnternational Visitor Conservation and Tourism Levy, (IVL) en vigueur depuis 2019, va passer de 35 à 100 dollars néo-zélandais, soit 6 666 Francs Pacifique.
Les Kiwis estiment que la préservation environnementale et les infrastructures touristiques ont besoin d’une injection de fonds supplémentaires. Depuis sa mise en place il y a 5 ans, à juin 2023, ce sont 108 millions de NZ$, soit 7,2 milliards de FCFP, qui ont été récoltés et qui ont financé 20 projets d’investissement.
Le paiement de l’IVL se fait en même temps que celui du visa pour ceux qui y sont soumis, comme les étudiants, ou en même temps que le paiement du NZeTA (valide deux ans, qui coûte 1 533 Fcfp), l’équivalent kiwi de l’Esta nécessaire pour entrer aux Etats-Unis. Elle ne s’applique pas aux passagers en transit, aux étrangers ayant le statut de résidents, aux détenteurs d’un visa « business », ni aux citoyens des petits pays insulaires indépendants du Pacifique. En revanche, elle ne sera pas remboursée aux voyageurs dont le visa ou le NZeTA est refusé.