Conséquence directe des mesures de confinement qui ont été mises en place à travers le monde en réponse à la pandémie, le Jour du Dépassement de la Terre 2020 aura lieu le 22 août prochain, soit plus de trois semaines plus tard qu’en 2019.
Le Jour du Dépassement Mondial marque la date à partir de laquelle la demande de l’humanité en ressources et services écologiques au cours d’une année donnée dépasse ce que la Terre peut générer cette année-là. Et c’est le 22 août 2020, soit trois semaines plus tard qu’en 2019, que l’humanité atteindra ce seuil avec une réduction de 9,3 % de l’empreinte écologique par-rapport à 2019, indique Global Footprint Network, un think tank qui développe des outils pour faire progresser le développement durable.
Ce sursis a été obtenu grâce à la baisse des abattages forestiers et des émissions de CO2 durant la période de confinement. Afin de déterminer l’impact de la pandémie sur l’empreinte carbone (en baisse de 14,5%), la période du 1er janvier au Jour du Dépassement de la Terre a été divisée en trois segments :
- janvier-mars, pour lequel l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a déjà publié une analyse de l’énergie et des réductions d’émissions ;
- avril-mai, où les mesures de confinement à travers le monde ont été les plus strictes ;
- juin-Jour du Dépassement, au cours duquel le déconfinement progressif est attendu dans la plupart des pays touchés par la pandémie.
À noter que sur les 135 pays recensés dans le classement pays par pays, le Jour du Dépassement de la Polynésie française a eu lieu le 27 mai. Actuellement, l’humanité utilise 60 % de plus que ce qui peut être renouvelé, soit ou autant que si nous vivions sur 1,6 Terre.