C’est en substance le constat de la dernière vente aux enchères internationale qui s’est achevée mardi. Le bilan est donc positif même si, comme nous le confiait l’organisateur, la surproduction empêche le prix au gramme de s’envoler.
Le bilan. Seul point noir de cette dixième édition, le prix au gramme a baissé de 5% comparé à la précédente vente internationale, s’établissant à 627 Fcfp. Le produit n’est pas assez rare pour en faire augmenter la valeur. Le reste du bilan est positif: 89% des 661 lots proposés ont trouvé acquéreurs pour un chiffre d’affaire de 381millions Fcp sur les 307 attendus… soit une surenchère de 24%.
L’exception. Mais sur les 353 753 perles vendues il y en a une qui est sortie du lot, explosant toutes les statistiques avec une surenchère de 528%. Elle vient des Gambier, de la ferme de Dominique Devaux. Elle mesure 17 mm, semi-ronde de catégorie C et de couleur verte. Son lustre extraordinaire a fait tourner les têtes. La belle s’est vendue 1 200 000 Fcfp.
Les acheteurs. Encore une fois les japonais se placent comme étant les meilleurs acheteurs puisqu’à eux seuls ils réalisent la moitié du chiffre d’affaire de cette vente. Suivent Hong-Kong et la Polynésie française.
Prochain vente aux enchères internationale les 9,10 et 11 novembre.