C’est en substance ce que nous révèle Dominique Devaux, président du GIE Poe O Rikitea, qui organise depuis ce dimanche et aujourd’hui encore, sa 7ème vente aux enchères.

Des ventes qui auraient permis à certains de sauver leur structure. C’est ce qu’il nous explique.

Alors que manque-t-il à la perle pour retrouver son lustre d’antan. Pour Dominique Devaux il n’y a pas de mystère: il faut promouvoir notre gemme.

Une promotion assuré jusqu’alors par la Maison de la Perle.

Mais l’établissement publique fermera ses portes d’ici peu. Logique, estime Dominique Devaux. Il s’en explique et nous donne quelques pistes pour le futur.

Sachez que pour cette vente aux enchère, sont proposés: 441 lots représentant 307 442 perles.

De ces presque 600 kg de perles noires, les organisateurs espèrent une recette de 230 à 240 millions de francs.

La première journée de vente, ce dimanche, a permis la vente de 171 de ces lots pour un montant de 134,5 millions Fcfp. Le prix moyen des perles vendues est de 1 386 Fcfp.

Il ne s’agit que d’un prix moyen puisque, par exemple, une perle ronde de 17mm de qualité B et de couleur claire a trouvé acquéreur pour 280 549 Fcfp.

Sachez enfin que pour cette première journée, ce sont les acheteurs polynésiens qui ont fait les meilleures offres. A eux seuls ils ont acquis pour plus de 59 millions Fcfp de perle, ce qui représente 44% des ventes du jour.

A noter que 45 sociétés sont présentes pour réaliser leurs achats de perles dont cinq nouvelles basées en Australie, au Japon et à Hong Kong.