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La plage de la pointe Vénus sous bonne garde

© Tamara Sentis

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La surveillance de la plage de la pointe Vénus par les pompiers a commencé depuis le 1er octobre mais c’est ce mercredi qu’elle a été officialisée avec l’installation sur place d’un poste de secours.

Ils assureront désormais la surveillance sur une zone longue de 150 mètres, entre 11h et 17h les mercredis samedis et dimanches ainsi que pendant les vacances scolaires et les jours fériés.

Les précisions de Richard Haupuni, chef de corps des sapeurs pompiers de Mahina.       Il est au micro de Tamara Sentis.

 

Du coté des bronzeurs comme des baigneurs l’avis est unanime. Même si désormais le surf sera interdit dans la zone de surveillance la présence des pompiers sécurise tout le monde.

 

Rappelons que la plage de la pointe Vénus est la plus fréquentée de Tahiti et qu’elle est, à l’heure actuelle, la seule à disposer d’un système de surveillance de la baignade.

© Tamara Sentis

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1 Commentaire

  1. Anonyme
    16 octobre 2014 à 22h43 — Répondre

    Bonne initiative ! Bien que ça pallie surtout à un manque de surveillance des familles envers les enfants, mais il peut y avoir d'autres malaises !

    Cependant cela ne remplace pas la responsabilité parentale pour les tous petits. En effet j'ai été plusieurs fois témoins de tous petits de 2 ans en moyenne, que des parents laissaient aller à l'eau sans bouée et sans regarder et qui ont manqués de se noyer !

    Il serait peut-être souhaitable de rajouter quelques jolis panneaux en bois pour responsabiliser ces parents !

    Petit témoignage perso :
    J'avais 4 et demi à la pointe Vénus.
    Ma mère était seule à m'y amener.

    Elle dormait sur la plage.

    Je me baignait sans bouée et sans savoir nager.
    Il y avait des petite vagues. Je me suis faite attraper par une vague entraînée sous l'eau car n'ayant plus pied.
    J'ai eu beaucoup de chance car j'étais comme beaucoup d'enfants d'ici et surtout des îles, (mais pas tous) très habituée à l'eau et je n'avais pas peur du tout.
    J'ai eu instinctivement un bon réflexe et un sang froid important pour mon âge mais ça aurait très bien pu ne pas être le cas :
    J'ai attendu les pieds dans le sable, en me vidant les poumons quand je flottait trop, pour m'empêcher de dériver au fond, la tête sous l'eau, en attendant que la vague aille dans le sens du bord. A ce moment précis, j'ai vite sauté hors de l'eau, pour prendre un maximum de souffle et je me suis vidée de nouveau les poumons en attendant la prochaine vague vers le bord; dès que celle-ci était dans le bon sens, j'en profitais pour marcher sous l'eau vers le bord, et respirer juste avant la fin de son mouvement, je recommençait à me fixer dans l'eau sans bouger pour que la vague inverse ne m'éloigne pas, le temps que la vague me permette de m'approcher et de respirer de nouveau.
    Je suis arrivée ainsi jusqu'au bord, je suis allée voir ma mère pour la prévenir que j'avais failli me noyer et que personne n'était venu me sauver. Elle a tout juste levé la tête sans émotion et m'a dit d'un air blasé, tu es toujours vivante, puis a machinalement reposé la tête comme si de rien n'était ; autant vous dire que j'étais choquée et que l'on comprend à ce moment de quelle maturité peut faire preuve parfois un enfant de cet âge dans des situations extrêmes.

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