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La plainte du SDIRAF fait chou blanc

©Cédric Valax

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On pouvait s’y attendre, la plainte déposée par le Syndicat de Défense des Retraités Actuels et Futurs (SDIRAF) en juillet 2014 contre la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) pour « abus de confiance » a été classée sans suite mi-décembre par le parquet. Pour le procureur de la République les faits n’ont « pu être clairement établis par l’enquête ».

Le 30 juillet 2014, Émile Vernier, président du SDIRAF, avait annoncé qu’il portait plainte contre la CPS en tant que personne morale pour « abus de confiance ». Le défenseur des droits des retraités reprochait aux administrateurs de la caisse de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires pour que le fond réglementaire soit suffisamment abondé pour pérenniser la tranche A du régime de retraite. Un fond qui, selon les documents de la CPS sur lesquels s’appuie Émile Vernier, était de 42,1 milliards de Fcfp en 2013 au lieu des 86,6 milliards de Fcfp prévus. Une plainte classée sans suite par le procureur de la République en décembre dernier au motif que les preuves produites par le SDIRAF n’étaient « pas suffisantes pour que l’affaire soit jugée par un tribunal ». Du côté d’Émile Vernier c’est la déception. Il s’est exprimé lundi matin lors d’une conférence de presse.

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Pour autant Émile Vernier a annoncé qu’il ne baissera pas les bras et déposera une nouvelle plainte devant le tribunal de grande instance de Papeete avec constitution de partie civile.

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