On estime à un millier le nombre de personnes en Polynésie qui présentent des symptômes de la filariose. © DR

En février et mars dernier, la Direction de la Santé organisait pour la troisième année consécutive, une campagne de lutte contre la filariose grâce à la POD, la prise observée directe.

On estime à un millier le nombre de personnes en Polynésie qui présentent des symptômes. La Direction de la Santé se fixe, chaque année, un taux de couverture de 85% de la population cible, c’est-à-dire qui exclut les femmes enceintes, les enfants de moins de 2 ans et certaines personnes malades.

2 années supplémentaires de POD sont prévues avant de faire une évaluation qui permettra éventuellement de passer dans une phase de surveillance. Et une étude intermédiaire est prévue au mois de novembre. Des prélèvements sanguins vont être effectués sur 4 sites. Et les résultats donneront une tendance sur l’impact des 3 campagnes de POD passées.

Cette année, si le taux de couverture est un peu inférieur à cet objectif, le résultat est tout de même un succès, comme nous l’explique Jean-Marc Segalin, responsable du Bureau des Pathologies Infectieuses à la Direction de la Santé.

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