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La Polynésie a rendez-vous à l’ONU

Le 9 octobre prochain, la quatrième commission des Nations Unies en charge des questions de décolonisation se penchera une nouvelle fois sur la situation de la Polynésie française, en présence du président du Pays, Edouard Fritch, et du leader du Tavini, Oscar Temaru, ainsi que de plusieurs membre de leurs délégations.

Le président du Pays, Edouard Fritch, s’est envolé mardi soir pour les Etats-Unis, accompagné de son vice-président, Teva Rohfritsch, et du président de l’assemblée, Gaston Tong Sang. La délégation doit d’abord se rendre à Charleston en Caroline du Sud pour réceptionner officiellement le premier Boeing Dreamliner de la compagnie  Air Tahiti Nui, qui sera ensuite acheminé en Polynésie pour être accueilli officiellement le 14 octobre prochain.

Mais après la réception de l’appareil cette semaine, Edouard Fritch et sa délégation resteront aux Etats-Unis pour enchaîner sur la réunion de la quatrième commission des Nations Unies en charge des questions de décolonisation, le 9 octobre prochain au siège de l’ONU à New York. Comme chaque année depuis la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonome de l’ONU, la quatrième commission se penchera sur le cas de la Polynésie et auditionnera plusieurs représentants polynésiens.

En face du président du gouvernement, une vingtaine de « pétitionnaires » feront le voyage à New York pour exposer leur point de vue sur la question de la décolonisation de la Polynésie française. Le leader du Tavini, Oscar Temaru, et l’ensemble des élus indépendantistes de l’assemblée seront présents, mais aussi des représentants de l’association 193 et de l’église protestante maohi.

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5 Commentaires

  1. 4 octobre 2018 à 4h36 — Répondre

    Que vient faire l’église protestante maohi la dedans ? La religion n’est pas dans son rôle sur ce sujet, qu’elle s’occupe des siens avant tout. Ça va encore « pleurnicher » à l’ONU sur la « pauvre » vie des Polynésiens sous le « joug » colonialiste, il faut arrêter là, l’ONU a des soucis autrement plus importants au niveau mondial.

  2. Pito
    4 octobre 2018 à 6h42 — Répondre

    Que d’argent dépensée pour rien. 20 personnes pour le seul Tavini, c’est une colonie qui part en vacances. De plus que viennent faire les délégations de l’association 193 et surtout l’eglise Protestante maohi, elle qui a écrasé notre peuple lors de l’evengelisation en interdisant toutes nos traditions. Il serait tant que nous nous rendions compte à quel point nous avons été trompé par eux !!!!

  3. kach
    4 octobre 2018 à 7h38 — Répondre

    20 pétionnaires……????

  4. COROSOL
    7 octobre 2018 à 23h30 — Répondre

    La première colonisation a été celle de tous les missionnaires et religieux qui ont interdit les traditions, danses, musiques et tatouages, qui ont caché le corps des femmes sous des robes, qui ont profité de la crédulité des habitants et qui leur ont interdit la vénération de leurs dieux. Alors le Tavini, si vous voulez redevenir un peuple libre, avant de parler de la décolonisation de la France, commencez par vous décoloniser des religions.

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