Les premières assises nationales sur les violences faites aux femmes dans les outre-mer se tiennent ce weekend à Paris. Wendy Otomimi, la directrice adjointe de l’APAJ, l’association d’aide aux victimes en Polynésie, y participe.
Sociologues, anthropologues, associations et victimes vont réfléchir ensemble aux solutions concrètes à apporter. Rappelons qu’en Polynésie, et en Nouvelle-Calédonie, le taux de violences sexuelles envers les femmes est huit fois plus élevé qu’en métropole.
Cécile Moreau, la directrice de l’APAJ, espère que ces assises nationales permettront de trouver des relais plus nombreux, d’améliorer les techniques de prise en charge des femmes victimes de violence, de développer des projets et de trouver les moyens financiers nécessaires. « Oui, la parole se libère » au fenua, les femmes portent plainte plus souvent, dit Cécile Moreau, mais elle estime aussi qu’un changement du regard sociétal sur la violence envers les femmes est nécessaire.