À l’issue du sommet de la Francophonie, qui s’est tenu pendant deux jours à Villers-Cotterêts et à Paris, la Polynésie française a intégré l’OIF en qualité de membre observateur.
Il avait fait le déplacement dans cette optique. Le président Moetai Brotherson a annoncé l’entrée du Pays au sein de l’Organisation internationale de la francophonie, en tant que membre observateur. Un statut obtenu à l’issue du 19e congrès de la francophonie, organisé pendant deux jours en Métropole, en présence des 54 pays membres, des 7 pays associés et des 27 pays observateurs. Cette candidature soutenue par le gouvernement indépendantiste avait été préparée sous la mandature d’Édouard Fritch.
Créée en 1970, l’OIF a pour objectifs de promouvoir la langue française dans son évolution, sa diversité culturelle et linguistique, et valoriser les différentes cultures qui s’expriment sur l’ensemble des territoires où elle est pratiquée. Dans la région, la Nouvelle-Calédonie est par exemple membre observateur depuis 2016.
Dans un communiqué, le président souligne que « ce statut d’observateur permettra à la Polynésie de participer aux travaux de l’OIF et de bénéficier de partenariats avec les autres membres de la Francophonie, tout en renforçant les liens déjà existants avec les pays francophones ».
D’autres pays et territoires ont également acquis ce statut samedi, dont l’Angola et le Chili. « La Polynésie française entend désormais renforcer son rôle actif au sein de cette communauté internationale et saisir les opportunités qu’offre la Francophonie pour développer des projets d’envergure dans les domaines de l’économie, de la culture, de l’innovation et de l’éducation », conclut la présidence.