ACTUS LOCALESPOLITIQUE La Polynésie peut-elle être un exemple pour l’aquaculture ? Vaite Urarii Pambrun 2017-09-26 26 Sep 2017 Vaite Urarii Pambrun ©Présidence Compte-tenu de la diminution des stocks de la ressource marine, l’aquaculture apparaît comme une solution incontournable pour subvenir aux besoins alimentaires d’une population humaine sans cesse grandissante. Pour y arriver en Polynésie, un schéma directeur pour l’aquaculture devrait voir le jour très rapidement. L’atelier national sur la biosécurité aquatique qui a débuté mardi matin devrait aussi donner le ton des recommandations à mettre en oeuvre dans ce domaine. Mardi matin à la présidence a eu lieu l’ouverture de l’atelier national sur la biosécurité aquatique. Un atelier qui va s’étaler sur trois jours. Il s’agit pour les scientifiques, les professionnels et les services concernés du Pays de réfléchir aux mesures à mettre en oeuvre, sur les plans de la prévention et de la réglementation, afin de réduire et contrôler les risques de diffusion et de transmission de maladies infectieuses entre humains, animaux et végétaux. La mise en place de cet atelier est à porter à l’initiative de la division de la pêche, de l’aquaculture et des écosystèmes marins de la Communauté du Pacifique Sud (CPS). Dans son discours d’ouverture, le ministre des ressources marines Teari Alpha a affirmé que « le pays souhaite renforcer et développer la filière aquacole ». Une volonté soutenue par la vétérinaire de la Communauté du pacifique Sud Ruth Garcia, qui affirme être « une pro-aquaculture » au vu d’une part de la diminution des stocks de poisson dans notre océan et d’autre part de l’augmentation démographique. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/09/aquaculture01.mp3 Un schéma directeur de l’aquaculture devrait voir le jour d’ici quelques mois avec le soutien de l’Agence française de développement. Un expert a d’ores et déjà défini « les termes de référence » affirme Teari Alpha. Selon le ministre « cette première expertise a permis de confirmer de nombreux potentiels de développement des différentes filières aquacoles ». Trois grands axes ont été définis à savoir le déséquilibre territorial, la complexité de la gestion intégrée des zones côtières et le suivi environnemental. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/09/aquaculture02.mp3 Preuve de la volonté d’action du gouvernement, une réserve foncière de 35 hectares va être créée à Faratea dans le but de développer la production, la transformation et le conditionnement de produits d’origine marine ou aquacole. Cette réserve, selon le ministre, pourrait être à disposition des entreprises dès le début de l’année 2018. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)