ACTUS LOCALESSPORTS La Polynésie propose d’organiser la compétition de surf des Jeux Olympiques 2024 Caroline Perdrix 2019-06-18 18 Juin 2019 Caroline Perdrix ©Presidence La Polynésie pourrait-elle accueillir la compétition olympique de surf en juillet 2024 ? C’est ce qu’a proposé Édouard Fritch au comité organisateur. Le président du pays Édouard Fritch et le vice-président Teva Rohfritsch ont rencontré mardi à Paris le délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques, Jean Castex, et le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet, indique ce matin un communiqué de la présidence. Tony Estanguet qui avait lui-même déclaré que les Jeux « doivent parler aux jeunes. On doit se connecter avec les sports qui sont vivants sur les réseaux sociaux. Notre ambition : avoir des épreuves spectaculaires, faire sortir le sport des stades. » Le surf débute aux JO en 2020 Il faut d’abord rappeler que le surf n’est pas encore un sport olympique officiel (il y en a 28), mais un des 5 « sports additionnels » qui seront introduits aux Jeux de Tokyo en 2020, et l’un des quatre sports additionnels proposés pour 2024 (les autres étant l’escalade, le skateboard et le breakdance). Le Comité international olympique (CIO) doit officialiser cette liste dans les prochains jours, précise le communiqué de la présidence. Lionel Teihotu, président de la Fédération polynésienne de surf, confirme l’intention du Pays de se porter candidat. Il explique que le comité organisateur a demandé au ministère des Outre-mer de solliciter les candidatures des différents départements et territoires d’Outre-mer pour ces épreuves dès que la liste des sports additionnels sera validée. Le mara’amu avec nous Un premier dossier a donc été monté, dit Lionel Teihotu, sur les spots potentiels. Il s’agit principalement de Papara, et peut-être Vairao et Teahupoo pour la compétition. Taapuna, Sapinus, et des spots de récif à la Presqu’île pourraient accueillir les entraînements. « La Polynésie française a des atouts et de l’expérience en matière de compétitions internationales de surf. Nous avons également une grande sensibilité à l’environnement », a souligné le Président. Lionel Teihotu est d’accord. Pour lui, délocaliser à 15 000 kilomètres un événement comme celui-ci ne pose pas de problèmes technique à l’heure d’Internet, et la Polynésie a des atouts que d’autres n’ont pas : https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/06/LIONEL-TEIHOTU-01.mp3 En France métropolitaine, plusieurs sites sont candidats : les Landes (Hossegor, Seignosse et Capbreton), Biarritz, Lacanau, et La Torche en Bretagne. Mais Lionel Teihotu souligne que les vagues de l’Atlantique en juillet ne sont pas toujours suffisantes ; ce n’est qu’à partir de mi-août, et surtout au moment des grandes marées d’équinoxe de septembre, que les vagues sont dignes d’une compétition comme les JO. En Outre-mer, La Réunion fait peur avec ses requins bouledogues qui ont déjà tué plusieurs surfeurs. Mais la Guadeloupe et la Martinique pourraient être des options sérieuses, dit-il. Enfin, les bassins de vagues artificielles pourraient aussi être envisagés, mais les fédérations de surf, dit Lionel Teihotu, ne les trouvent pas très satisfaisantes du point de vue environnemental. « Là on est encore dans le rêve, dit Lionel Teihotu, mais ce serait une fierté pour tout le monde d’accueillir des épreuves olympiques. En tout cas on a le potentiel en sites pour accueillir les compétiteurs, et ce serait formidable pour la jeunesse que ça se passe chez eux. » Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:Jeux Olympiquessurf