ACTUS LOCALESNOUVELLE-ZÉLANDE La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern démissionne La rédaction 2023-01-18 18 Jan 2023 La rédaction Expliquant ne « plus avoir de jus » pour continuer, l’élue travailliste, au pouvoir depuis 2017, quittera ses fonctions le 7 février. Plus jeune dirigeante de l’histoire kiwie, elle espère laisser l’image d’un leader « gentil mais fort, empathique mais décisif, optimiste mais concentré »… et surtout « qui sait quand il est temps de partir ». Sa décision, annoncée lors d’une réunion du parti travailliste et relayée dans la presse ce mercredi, a pris de court beaucoup de commentateurs politiques kiwi. « Je pars, car un poste avec d’aussi grands privilèges s’accompagne de grandes responsabilités, a-t-elle déclaré. La responsabilité de savoir quand vous êtes la bonne personne pour diriger et aussi quand vous ne l’êtes pas. Je sais ce que ce travail exige. Et je sais que je n’ai plus assez de jus pour lui rendre justice. C’est aussi simple que cela ». En poste depuis 2017, Jacinda Ardern avait été conforté dans sa place de cheffe de gouvernement lors des élections de 2020, lors desquelles le parti travailliste avait signé un score historique. De nouvelles élections générales sont prévues en octobre prochain, et ne seront a priori pas avancées. Jacinda Ardern devrait être remplacé par un autre élu travailliste et rester membre du parlement kiwi jusqu’au scrutin, après quoi elle devrait se mettre en retrait. « Vous pouvez être votre propre type de leader« Plus jeune première ministre de l’histoire néo-zélandaise, Jacinda Ardern s’est construit une notoriété internationale au travers de la gestion de la pandémie et sa stratégie « zéro Covid » ou, avant cela, des attentats de Christchurch. Les difficultés économiques de ces derniers mois ont toutefois entamé sa popularité auprès des électeurs. Après six ans au pouvoir, les sondages placent tout de même son parti au coude à coude avec les conservateur du National party pour l’élection d’octobre. La première ministre, une des rares cheffes de gouvernement dans l’histoire mondiale a avoir eu un enfant pendant son mandat, l’assure : le risque électoral n’est pas la cause de ce départ, il s’agirait d’une décision personnelle, visant notamment à passer plus de temps avec sa famille. Interrogée sur la façon dont elle souhaiterait rester dans les mémoires en tant que dirigeante, elle aurait répondu, d’après le Guardian, « comme quelqu’un qui a toujours essayé d’être gentil ». « J’espère laisser aux Néo-zélandais la conviction que l’on peut être gentil, mais fort, empathique mais décisif, optimiste mais concentré. Et que vous pouvez être votre propre type de leader – celui qui sait quand il est temps de partir ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)