Le colloque portant sur la « Surveillance et Prévention du suicide dans la région Pacifique Occidentale », s’est terminé ce vendredi à Tahiti.
Alors, qu’en est-il de la prise en charge de ces personnes pour qui la vie n’a plus de sens. Quelles sont les structures et les thérapies mises en place?
Pour ce qui est du Centre hospitalier du Taaone l’unité de psychiatrie a son propre bâtiment. A l’intérieur treize lits, une équipe spécialisée et des lieux où sont proposés de nouvelles thérapies dites de « pleine conscience ».
Ergothérapie, réflexologie ou bien encore yoga et médiation corporelle. Autant de pistes pour apprendre à mieux vivre malgré son mal-être, car il ne s’agit plus seulement de traitements médicamenteux mais bien de réapprendre à se faire plaisir.
Le suivi des patients est donc un des éléments clés pour éviter de nouvelles tentatives de suicides. On écoute les précisions de Stéphane Amadéo, psychiatre au Centre hospitalier du Taaone mais également président de l’association SOS Suicide
Difficulté donc pour assurer le suivi des patient…d’où l’importance du centre de prévention du suicide installé au dispensaire de Punaauia. Celui-ci vient compléter depuis 2012, le dispositif de soin.
Souvent mieux accepté pour des personnes en souffrances sans troubles mentaux, il est pour l’instant à l’échelle embryonnaire : une seule psychologue prend en charge, deux fois par semaine, soit des groupes de parole soit des personnes individuellement.
Les bénévoles du fare Tama Hau et de l’association SOS suicide sont, quant à eux, sur le terrain pour des actions de prévention et d’écoute. Annie Meunier, vice présidente de l’association SOS Suicide revient pour nous sur l’utilité de ces actions.
Je vous rappelle le numéro de SOS Suicide: le 444 767 – Une ligne gratuite et anonyme.
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