Sacs de coprah à l’Huilerie de Tahiti. © Cédric VAL
Les élus de l’Assemblée de Polynésie française ont examiné, mardi lors de la deuxième séance extraordinaire, les comptes financiers de la Caisse de soutien des prix du coprah.
Le projet de délibération portant approbation de son compte financier pour l’année 2013 a été voté à l’unanimité.
1,650 milliard Fcfp sera injecté pour soutenir la production de coprah dans les îles cette année. Et pourtant, la production est en baisse ces 40 dernières années passant de 20 000 à 12 000 tonnes par an. En revanche, le nombre de coprahculteurs est passé lui de 5847 en 2008 à 10 058 en 2012, soit une augmentation de 72% en 4 ans. Le prix d’achat du coprah est de 140 Fcfp le kilo, prix fixé d’ailleurs par le conseil des ministres.
A titre indicatif, la production d’une tonne par mois est équivalente à un SMIG, soit 140 000 Fcfp. Une manière de maintenir la population dans les îles grâce à ce revenu d’appoint.
Mais est-ce que le Pays va continuer à financer le coprah? La réponse de Thomas Moutame ministre de l’Agriculture :
Une fois terminé, un tiers de cette huile de coco vierge sera vendu au fenua et le reste au Japon en Australie et aux Etats-Unis. Et pour y parvenir, la régénération des cocoteraies est en marche, avec 10 hectares de cocotiers plantés par île.