NON CLASSÉ La rame, ancrée dans la culture au Panama La rédaction 2017-06-07 07 Juin 2017 La rédaction Nina Gomez 32 ans et Daniel Wileczek 21 ans ont tous les deux grandi et vécu au Panama. Comme à Tahiti, la rame fait partie de la culture locale. En effet, le sport national est le Cayuco (sport en pirogue V4 similaire au va’a). C’est donc très naturellement que les deux athlètes de Cayuco se sont intéressés aux compétitions de V6 Depuis quand pratiquez-vous le va’a ? NG : Je rame depuis 2003. Dans mon pays, le sport de rame national s’appelle « Cayuco » (en indigène panaméen). Après une participation à l’Ocean Cayuco Race en 2014, j’ai été invitée à participer au New York Liberty Challenge. C’est pendant cette compétition que j’ai ramée pour la première fois en V6 DW : J’ai commencé la rame en tant que sport en 2013, quand je ramais en Cayuco. Un Cayuco est utilisé par les indigènes panaméens pour se déplacer sur l’eau, c’est une barque qui est fabriquée à partir de troncs d’arbre. J’ai ramé en Cayuco de 2013 à 2014 et, en 2014, j’ai fait ma première course en V6 lors du New York Liberty Challenge. Pourquoi ce sport ? NG : J’ai grandi dans un quartier près du canal de Panama, où des courses étaient organisées et où il y avait une grande communauté de rameurs. Je me suis intéressée à la rame et, une fois que je l’ai essayé, je ne me suis jamais arrêté. J’adore vraiment ce que je ressens quand je rame sur l’eau, dans l’océan ou dans le lac. DW : J’ai commencé à pagayer parce que ma famille était très impliquée dans les courses de Cayuco au Panama. En grandissant, nous allions aux courses de Cayuco et mon intérêt pour la rame continuait de croître. Ma soeur faisait du Cayuco et, une fois que j’ai été assez grand, je m’y suis mis. Aujourd’hui je fais aussi du V6, V1 et Dragon boat. Comment vous préparez-vous ? NG : Je me suis préparée pour les Championnat du monde depuis plusieurs mois, je me suis entraînée 6 jours par semaine. Les week-ends, je ramais dans l’océan Pacifique et en semaine, je m’entraîne en salle sur un rameur et d’autres machines. J’ai également un plan de nutrition spécial ainsi qu’une formation sur les pratiques techniques de Va’a pour améliorer ma technique et ma forme physique. DW : Je passe autant de temps que possible pendant la semaine sur l’eau (océan ou lac) pour faire de grandes distances. Et chaque fois que je ne peux pas aller à l’eau, je vais ramer à la piscine ou j’utilise les machines à rames dans la salle de gym. En plus d’un entraînement cardio et musculaire complémentaire. Je m’entraîne tous les jours. Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’approche de l’événement ? NG : Je suis enthousiaste à propos de cette nouvelle expérience ! Être capable de faire partie de cet événement mondial où d’incroyables rameurs du monde entier seront en compétition, c’est pour moi une opportunité unique. DW : Je suis très honoré et excité de pouvoir aller à Tahiti et représenter mon pays dans les Championnats du monde de Va’a. Je suis impatient de ramer avec les meilleurs du monde. Je ferai de mon mieux ! Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)