ACTUS LOCALESÉDUCATION La recherche pour soutenir la production de vanille Samia Stambouli 2015-02-20 20 Fév 2015 Samia Stambouli De nouvelles avancées scientifiques pour la vanille Vendredi matin à l’université, plusieurs chercheurs venus de France et d’Australie ont tenu un séminaire sur l’état de la recherche sur la vanille de Polynésie. La veille, Timeri Atuahiva, chercheuse de 30 ans à l’Epic Vanille de Tahiti avait présenté sa thèse, fruit d’un travail sur l’existence d’un champignon qui fragilise le fameux « or noir » polynésien… La fusariose. C’est le nom du champignon responsable du dépérissement des racines et des tiges de la vanille tahitensi, l’espèce d’orchidée à l’origine de la production de la précieuse épice. Timeri Atuahiva, chercheuse depuis cinq ans à l’Epic Vanille de Tahiti l’a découvert dans les plantations de Raiatea. La jeune femme se félicite aujourd’hui que ses recherches puissent constituer « un grand pas scientifique » qui pourrait re-booster les productions de certains cultivateurs. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/02/THESE-VANILLE01.mp3″ config= »default » playerid= »152847″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/02/upf.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Après le travail d’identification de la pathologie, c’est au tour de la responsable du pôle recherche de l’Epic Vanille à Raiatea, Sandra Lepers-Andrzejewski, d’entrer en action. La chercheuse devra créer une nouvelle variété de plantes capables de neutraliser la fusariose. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/02/THESE-VANILLE02.mp3″ config= »default » playerid= »152848″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/02/sandra.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] La thèse soutenue jeudi à l’université est la troisième réalisée par un scientifique issu de l’Epic Vanille de Tahiti en dix ans. L’établissement public reste pionner dans la recherche sur la vanillle tahitensi grâce notamment à la publication de sa carte génétique. L’or noir polynésien, que les grands chefs s’arrachaient pour son fort pouvoir aromatique, suscite particulièrement l’attention des chercheurs internationaux qui l’étudient face à la vanille bourbon, beaucoup moins riche en saveurs. Jeudi, le jury était d’ailleurs composé de plusieurs scientifiques de renom, dont deux chercheurs de Sydney et de La Réunion. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)