Le Conseil d’Etat a rejeté mercredi les recours des confédérations CSIP et O oe to oe rima et du syndicat de la fonction publique (SFP) contre la réforme des retraites votée en septembre dernier. Seuls deux articles mineurs sont retoqués, sans conséquences sur la réforme globale qui fait passer la retraite à 62 ans et 38 annuités de cotisation.

Le Conseil d’Etat a rendu mercredi ses décisions très attendues sur la réforme des retraites votée le 21 septembre dernier par l’assemblée de la Polynésie française. Selon Polynésie la 1ère, qui révèle l’information, les trois recours déposés par la CSIP, O oe to oe rima et le Syndicat de la fonction publique ont été globalement rejetés. Seuls deux articles mineurs de la réforme ont été retoqués. Toujours selon La 1ère, il s’agit des dispositions relatives aux travaux pénibles pour le « travail manuel ouvrier » et à l’incidence des congés maternités sur la retraite anticipée.

Globalement, le fond de la réforme est donc validée. Il fait passer l’âge de départ à la retraite à 62 ans et la durée de cotisation à 38 annuités pour un départ à la retraite à taux plein. L’âge de départ étant prolongé de six mois chaque année jusqu’en  2023 et la durée de cotisation d’un an chaque année jusqu’en 2021. La réforme prévoit également immédiatement la création d’un Conseil d’orientation et de suivi des retraites (COSR) pour donner son avis sur les évolutions futures de la retraite.