La deuxième édition de la Ligue des Champions de l’OFC s’est déroulée sans représentant polynésien, la semaine dernière en Nouvelle-Calédonie. Une absence qui fait tache, mais qui s’explique par l’absence de championnat fédéral au fenua. La Fédération réfléchit au retour de la compétition pour la saison prochaine.
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Des Calédoniens, des Salomonais, des Fidjiens, des Ni-Vanuatu et des Tongiens : toute la semaine passée, certains des meilleurs clubs de futsal du Pacifique sud se sont disputées la deuxième édition de la Ligue des champions de l’OFC. La compétition, finalement remportée à domicile par l’ASPTT, club de Nouméa, faisait son retour au calendrier après cinq années d’annulation en raison de la crise sanitaire.
Et cinq ans après la première, cette Ligue des champions de futsal a bien changé. Un club tongien y a fait son apparition, mais surtout, deux pays n’y ont pas envoyé de représentant : la Nouvelle-Zélande et la Polynésie française. Des absents de poids, puisque les deux pays sont les finalistes sortants de la dernière Coupe des Nations de l’OFC (Aotearoa avait alors battu la sélection polynésienne, majoritairement composée de joueurs de Rapa).
Un championnat dès septembre ?
Pour cette deuxième édition de la compétition continentale interclubs, l’absence du champion néo-zélandais s’explique par des raisons de calendrier, le championnat s’étant terminé fin mars et la sélection nationale étant en tournée préparatoire pour la Coupe du monde. En ce qui concerne Tahiti (représentée par Pirae en 2019) la raison est plus simple : il n’y a plus de championnat fédéral depuis des années et le Festival des îles, devenue la compétition majeure pour le futsal, n’est pas qualificatif pour la Ligue des champions, même s’il révèle chaque année un intérêt certains pour la discipline.
Car la pratique compte de nombreux adeptes, avec différents championnats de comités communaux organisés à Tahiti et dans les îles, et notamment aux Australes. Reste à structurer tout ça pour déterminer une véritable hiérarchie territoriale. La Fédération doit se réunir rapidement pour évoquer la question, dès le retour du responsable futsal de la FTF, David Chang Koei Chang, présent en Calédonie pour la Ligue des champions.
Le futur championnat, espéré pour le début de la saison prochaine, pourrait se dérouler en deux phases : une première étape locale, avec des championnats par Comités, puis une seconde phase rassemblant les meilleures équipes de la première. Pour pousser les Comités locaux à s’y impliquer, la Fédération pourrait conditionner l’inscription au Festival des îles à une participation au championnat.
Si la reprise d’un championnat Fédéral de futsal ne figurait pas au programme de réélection du président de la FTF Thierry Ariiotima, la réflexion est en cours depuis plusieurs mois, explique-t-on du côté de la FTF. Elle ne serait donc en rien justifiée par l’appel du pied lancé début avril par Nahema Temarii, qui avait plaidé pour une reprise du championnat à l’issue du Festival des îles.