La famille de Keala, 11 ans, fauchée par un conducteur le mois dernier à Papara, a saisi la justice lundi.
Elle demandait, dans le cadre d’une procédure en référé-liberté, au tribunal administratif de contraindre le Pays et la commune de Papara à « prendre des mesures nécessaires » au droit au respect de la vie.
La juridiction a finalement rejeté la requête de la famille ce mardi, considérant qu’il n’est pas possible « d’établir avec certitude les circonstances de ce tragique évènement » et que « les carences reprochées à la Polynésie française et à la commune de Papara dans l’exercice de leurs compétences respectives (…) ne caractérisent pas, en l’espèce, une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie. »