ACTUS LOCALESJUSTICE La saisie de la pirogue de Teiki Pambrun décidée le 9 mai Antoine Samoyeau 2016-02-01 01 Fév 2016 Antoine Samoyeau © Facebook Une nouvelle fois, la société Frangipani et Teiki Pambrun avaient rendez-vous au palais de justice lundi matin pour la « vente forcée, autorisation de vente amiable, ou attribution d’un bien mobilier constitutif de la sûreté ». En clair, il s’agissait de la saisie et de la vente de la pirogue double sur laquelle Teiki Pambrun est installé à Tetiaroa. Le délibéré a été fixé au 9 mai prochain. Les parties devaient plaider lundi matin sur ce nouveau dossier du feuilleton entre Teiki Pambrun et les représentants de l’hôtel Brando. Mais l’avocat de Teiki Pambrun, Me Aureille, a demandé le « rabat de l’ordonnance de clôture » du 2 décembre dernier. Me Aureille a fait état de la décision du tribunal correctionnel du 26 janvier dernier qui a relaxé son client de trois chefs de prévention et a souligné l’apport de nouvelles pièces. Notamment une attestation, du 16 janvier 2015, d’une Mme Rey qui précise qu’elle « reste propriétaire du navire Hitiura II (ladite pirogue) et s’oppose fermement à la vente forcée de celle-ci ». Me Aureille considère que depuis le début de cette affaire, son client n’est pas propriétaire du bateau et qu’en « examinant les pièces » fournies par la société Brando : « On s’aperçoit qu’ils ont cherché à régulariser car la procédure n’était pas correcte. L’acte de vente a été fait aux affaires maritimes le 3 septembre 2015 (…) et j’en tire la conclusion qu’au 29 juillet 2015 quand l’huissier a notifié la saisie du bateau (…) officiellement Teiki Pambrun ne pouvait pas en être le propriétaire ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/02/saisie01.mp3 Me Jourdaine, avocat du Brando, s’est dit « stupéfait » d’entendre la défense arguer aujourd’hui que son client n’est pas propriétaire de la pirogue. Il affirme que la défense « s’est toujours revendiquée comme le propriétaire du navire. Il l’a même écrit (…) c’est sa maison d’habitation (…). Il a acheté ce navire et il y a eu un contrat (…). S’il n’en a pas payé le prix et si le vendeur n’a pas engagé d’action pour récupérer ce prix, il n’empêche que le transfert de propriété s’est opéré et qu’aujourd’hui (…) il est bien le propriétaire de ce navire ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/02/saisie02.mp3 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)