Placée en liquidation judiciaire lundi avec une autorisation de « maintien d’activité » pendant un mois, la Société polynésienne de réseaux d’études et de services (Spres) a aussi été perquisitionnée il y a deux semaines par la DSP dans le cadre d’une nouvelle enquête préliminaire ouverte en 2016 pour « abus de biens sociaux » et visant son ancien patron et ex-ministre de l’Equipement, Bruno Marty.
La Société polynésienne de réseaux d’études et de services (Spres) n’aura jamais autant fait parler d’elle. Comme l’ont révélé mardi nos confrères de Tahiti Infos, la société a été placée en liquidation judiciaire lundi par le tribunal de commerce avec une période de maintien d’activité d’un mois. Mais selon les informations recueillies par Radio 1, la société de construction et de réseaux électriques a également été perquisitionnée il y a tout juste deux semaines par les policiers de la Direction de la sécurité publique (DSP). Une perquisition menée dans le cadre d’une nouvelle enquête préliminaire ouverte en 2016 par le parquet pour « abus de biens sociaux » sous la gestion de l’ancien patron de la Spres et ancien ministre, Bruno Marty. Les enquêteurs soupçonnent l’actuel directeur du laboratoire des travaux publics et élu à la mairie de Papeete d’avoir utilisé plusieurs dizaines de millions de Fcfp de la société en dépenses personnelles. L’intéressé devrait maintenant être entendu par les enquêteurs pour justifier ces dépenses.