Le juge des libertés et de la détention a laissé en liberté la jeune femme de 29 ans mise en examen la semaine dernière pour « homicide volontaire » dans l’affaire de la pendaison suspecte à Tahaa. La jeune femme est assignée à résidence à Punaauia, sous surveillance électronique.

La jeune femme de 29 ans, suspectée d’avoir maquillé le meurtre de son mari en suicide par pendaison à Tahaa le 1er janvier dernier, est retournée devant le juge des libertés et de la détention mardi matin. La semaine dernière, au terme de sa mise en examen, la suspecte avait demandé un délai pour préparer sa défense et éviter l’incarcération provisoire. Lundi matin, la jeune femme a été laissée libre sous surveillance électronique, avec une assignation à résidence chez son frère à Punaauia. La mise en cause a l’interdiction d’entrer en contact avec une dizaine de personnes, parmi lesquels ses deux soeurs, placées sous le statut de témoins assistées dans cette même affaire, et ses deux enfants.

Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a indiqué mardi matin que la suspecte avait reconnu des violences « a minima » mais « possiblement létales ». La jeune femme n’a fait aucune déclaration.