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La tension monte à Nouméa

La tension monte à Nouméa © Sylvain Gauchet

La mairie de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, a procédé au démantèlement, mardi, de 7 cases installées au cœur de la ville.

Les cases ont été construites dans le centre-ville de Nouméa au mois de septembre dernier, à l’occasion de la Fête de la citoyenneté .

La manifestation terminée, un mouvement populaire, intitulé « La tribu dans la ville », s’est créé pour demander le maintien des cases. Ce qui a été refusé par la mairie.

Ont alors suivi plusieurs semaines de négociations. Le Sénat coutumier et les responsables du comité « 150 ans après » ont tenté de faire accepter au collectif le déplacement des cases sur un autre site… en vain.

Après cinquante jours d’occupation illégale, selon la mairie de Nouméa, celle-ci a alors procédé mardi à la destruction des cases.

Écoutez les précisions de Gaël Yanno, premier adjoint de la mairie de Nouméa qui a coordonné la destruction des cases. Il était interrogé sur place par nos confrères d’Océane FM :

La destruction des cases s’est faite sans violence. Mais pour Florenda Mirakany, secrétaire du mouvement populaire « La tribu dans la ville », la destruction de ces cases, c’est renier la culture kanak :

Des propos recueillis à Nouméa par Océane FM.

A noter que suite à la demande formulée (par le Sénat coutumier, des responsables du « Comité 150 ans après » et le le grand chef Pascal Sihazé) , de transférer les cases, le mouvement populaire a déclaré ne pas reconnaître les institutions coutumières actuelles parce qu’elles sont issues du système colonial.

Radio1 avec Océane FM

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