ACTUS LOCALESÉDUCATION La ville de demain vue par les étudiants de l’UPF Caroline Perdrix 2021-06-11 11 Juin 2021 Caroline Perdrix Anthony Tcherkémian, maître de conférences à l’UPF, a fait travailler ses élèves sur la ville de demain. ©UPF Les étudiants en 2e année de géographie et en 2e année d’histoire à l’UPF ont mené un travail de prospective sur la ville de demain, un peu sur le modèle du jeu « Simcity ». Les résultats sont exposés à la bibliothèque universitaire jusqu’au 9 juin. « Imaginez-vous en aménageur démiurgique, ayant à concevoir une ville nouvelle » : telles étaient les instructions qu’Anthony Tcherkemian, maître de conférences en Géographie et Urbanisme, a donné à ses élèves de 2e année. Par petits groupes, comme s’ils travaillaient dans un bureau d’études, ils ont présenté leurs projets qui sont exposés à la Bibliothèque universitaire de l’UPF jusqu’au 9 juin. Si la démarche peut sembler inhabituelle dans un cursus de Géographie, le professeur explique que l’aménagement des territoires en fait partie, ici au travers d’un module intitulé « paysages tropicaux et développement ». Pour ces jeunes dont beaucoup ont grandi dans une Polynésie au développement urbain anarchique, ce qui est frappant est la place qu’ils accordent à la nature et la culture, explique leur professeur. Tout en intégrant des solutions innovantes : fare bio-climatiques et permaculture sont intégrés dans le tissu urbain rêvé par les étudiants. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/06/URBANISME-01.wav Si les étudiants sont actuellement en vacances, leur professeur se dit prêt à venir à la rencontre des visiteurs pour une visite commentée – il suffit de se signaler à l’accueil de la BU. Certains pourront être surpris par le type d’habitat choisi par les étudiants : « Ils ont effectivement ce désir de privilégier plutôt l’habitat collectif. Ils prévoient des laveries communes, pour éviter que chaque foyer ait une machine à laver et un sèche-linge. Cela illustre la tendance émergente vers un partage des matériels, plutôt que la propriété. Par exemple, une débroussailleuse : pourquoi chaque voisin aurait la sienne alors qu’on pourrait tout à fait mettre ça en commun ? » Collet Breton Pineau Boisse… Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)