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L’accord du Pays avec le Seastading Institue « caduc »

Le protocole d'entente avait été signé le 13 janvier 2017 à San Francisco. © Présidence

Le Tapura dit vouloir « en finir avec la polémique sur les îles flottantes ». Dans un communiqué diffusé lundi, le parti indique que, non seulement, le protocole d’entente signé avec le Seastading Institute le 13 janvier 2017 « n’a aucune valeur juridique », mais qu’en plus, il n’est plus valable depuis le début de l’année. Jeudi dernier, la représentante UPLD Valentina Cross avait demandé au président du Pays de résilier cet accord.

Tapura et UPLD continuent à s’interpeller au sujet du projet d’îles flottantes porté par le Seastading Institute. Ce lundi, c’est le parti au pouvoir qui envoie un communiqué pour répondre notamment à la lettre ouverte envoyée jeudi dernier par Valentina Cross. La représentante et conseillère municipale de Teva i uta a demandé à Édouard Fritch de « résilier le protocole d’entente signé avec The Seasteading Institute le 13 janvier 2017 » pour la construction d’îles flottantes. Si le gouvernement n’est pas favorable à la construction de telles structures dans le lagon de Tahiti, il faut alors que le protocole d’entente soit résilié, « comme l’autorise l’article 7 du recueil d’intentions réciproques », a précisé Valentina Cross.

Le Tapura lui a répondu lundi matin en citant un autre point du document : « Le paragraphe 6.2 fixait une date limite de validité à fin 2017. » Ce protocole d’entente est donc « devenu caduc ». Le parti du président du Pays précise qu’il ne s’agissait pas d’un contrat, mais seulement d’un « recueil d’intentions réciproques », qui n’engageait « le Pays en aucune manière ». Pour conclure, le Tapura dit espérer clore ainsi « cette polémique stérile ».