Le procès en diffamation intenté par l’ancien vice-président, Nuihau Laurey, contre l’élue UPLD, Valentina Cross, était de retour jeudi après-midi devant la cour d’appel de Papeete. Sur trois des plaintes en « diffamation », l’élue UPLD n’avait été condamné que pour ses propos tenus lors d’un débat sur Radio 1. L’avocat de Nuihau Laurey a demandé à ce qu’elle soit condamnée pour l’ensemble de ses attaques.
La cour d’appel de Papeete a jugé jeudi après-midi les trois citations directes pour « diffamation envers un citoyen en charge d’un mandat public » déposées en mai 2016 par l’ancien vice-président en charge des énergies, Nuihau Laurey, contre l’élue UPLD, Valentina Cross. L’élue indépendantiste avait accusé l’ancien vice-président de « prise illégale d’intérêt » et de « favoritisme » envers EDT dans la passation de l’appel d’offre de la concession Secosud. Des accusations que Valentina Cross avait répété sur Radio 1, Polynésie 1ère et Facebook.
L’élue indépendantiste avait été condamnée en octobre dernier à 100 000 Fcfp d’amende et 100 000 Fcfp de dommages et intérêts pour les propos tenus lors d’un débat sur Radio 1. Mais Valentine Cross avait été relaxé pour ceux de Polynésie 1ère et Facebook, le tribunal estimant qu’il s’agissait de « liberté d’expression ».
Jeudi après-midi, en appel, l’avocat de Nuihau Laurey, Me Arcus Usang a demandé à ce que l’élue UPLD soit condamnée pour l’ensemble de ses propos jugeant qu’ils étaient de même nature.
L’avocat de Valentina Cross, Me James Lau, a de son côté demandé la relaxe estimant que sur Polynésie 1ère ce n’était pas Nuihau Laurey qui était visé mais EDT. Que les propos tenus sur Facebook relevé de la liberté d’expression. Et que le constat d’huissier établit sur le débat de Radio 1 avait « dénaturé » les propos tenus.
La cour d’appel a mis sa décision en délibéré au 25 octobre prochain.