Le juge d’instruction, Thierry Fragnoli, a rendu mercredi son ordonnance de renvoi dans l’affaire Ravel-Le Gayic. Le patron de Pétrocéan, Bill Ravel, et l’ancien secrétaire général de la CSIP, Cyril Le Gayic, sont renvoyés devant le tribunal respectivement pour corruption active et passive. En revanche, un non-lieu est prononcé au bénéfice du patron du groupe Carrefour, Louis Wane, et une disjonction est prononcée sur le volet du financement politique de l’affaire impliquant Jean-Christophe Bouissou et James Salmon.
Le juge d’instruction Thierry Fragnoli a rendu mercredi son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel dans l’affaire Ravel-Le Gayic, comme l’ont révélé dans la journée nos confrères de TNTV. Au terme de l’instruction, les deux principaux protagonistes de cette affaire, le patron de Pétrocéan, Bill Ravel, et le secrétaire général de la CSIP, Cyril Le Gayic, ont été renvoyés en correctionnelle pour corruption active et passive. Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir mis en place un pacte de corruption pour acheter la paix sociale dans la société de Bill Ravel. Ancien intermédiaire entre les deux hommes, Gaston Tetuanui, fait également l’objet d’un renvoi devant le tribunal, tout comme les principaux cadres de la société de Bill Ravel. Notons que l’ancien secrétaire général de la CSIP, Cyril Le Gayic, est également renvoyé devant le tribunal pour le volet de l’affaire concernant les détournements au préjudice de sa confédération syndicale.
En revanche, le juge d’instruction a prononcé un non-lieu au bénéfice du patron du groupe Carrefour en Polynésie française, Louis Wane. L’homme d’affaires avait été mis en examen pour avoir lui aussi versé de l’argent à Cyril Le Gayic. Selon les éléments révélés par TNTV, le juge d’instruction a estimé qu’il s’agissait du simple remboursement d’un prêt entre les deux hommes. Enfin le volet du financement politique de cette affaire -concernant le versement d’argent de Bill Ravel aux ancien ministres Jean-Christophe Bouissou et James Salmon- a fait l’objet d’une disjonction. Ce qui signifie que le juge d’instruction a renvoyé le dossier à l’instruction pour de plus amples investigations.