C’est une information Radio 1. Plus de deux mois après l’agression d’une jeune joggeuse de 16 ans au Taharaa, un suspect a été confondu par son ADN et interpellé par la gendarmerie. Le jeune homme de 26 ans, déjà condamné et incarcéré pour viol par le passé, est actuellement en garde à vue.

Il était 19 heures, le 16 octobre dans le col du Taharaa à Mahina lorsqu’une jeune adolescente de 16 ans avait été agressée et étranglée alors qu’elle faisait son jogging. La victime avait réussi à se défendre et à prendre la fuite avant que son agresseur ne quitte les lieux sur son vélo. Un vélo abandonné quelques minutes plus tard après que le jeune homme ait percuté la voiture de la mère de sa victime et pris la fuite à pied. Et c’est justement grâce à cet accident que le suspect a pu être identifié par les enquêteurs. En effet, les gendarmes ont relevé des traces d’ADN sur la voiture qui correspondaient à celle d’un jeune homme de 26 ans fiché sur le FNAEG, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques, réservé notamment aux auteurs d’infractions sexuelles. Et pour cause, le suspect avait déjà été condamné pour viol et incarcéré à la prison de Nuutania par le passé. Interpellé mardi par les gendarmes et placé en garde à vue, l’homme a reconnu être l’auteur de l’agression. Il doit être déféré mercredi matin devant le parquet de Papeete pour décider des suites à donner à cette affaire.