Poursuivi pour « atteintes sexuelles avec violences » l’agresseur du Taharaa, Heremia Tamaoko, a été présenté jeudi, en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Papeete. Comme la loi le permet, il a demandé le report de son procès pour préparer sa défense. L’affaire sera donc examinée le 24 mars 2016 en comparution immédiate. Les faits ont été commis en état de récidive légale. Heremia Tamaoko encourt donc jusqu’à dix ans de prison.
C’est un homme au casier judiciaire déjà bien chargé qui a été présenté jeudi devant le tribunal correctionnel de Papeete pour y être jugé en comparution immédiate. Trahi par son ADN, Heremia Tamaoko est accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune joggeuse de 15 ans en octobre dernier dans le col du Taharaa à Mahina. Des faits qu’il a reconnu après son interpellation mardi. Déjà condamné à plusieurs reprises pour vols et usage de stupéfiant, le prévenu avait surtout purgé cinq ans pour « viol » après une condamnation en 2012 à six ans de prison. Il a agressé la jeune fille à peine quatre jours après sa sortie de prison, avant même que soient mises en oeuvre ses mesures de suivi socio-judiciaires. Jugé en état de récidive légal, il encourt donc jusqu’à 10 ans de prison. Devant la lourdeur du dossier son avocate, Me Sandra Boulleret, a demandé le report du procès le temps de préparer la défense de son client. Heremia Tamaoko sera donc jugé le 24 mars 2016, toujours en comparution immédiate. D’ici cette date, il reste détenu à Nuutania. Le président du tribunal, Bernard Fouqueré, a également ordonné une expertise psychiatrique du prévenu et une expertise psychologique de la jeune victime. La famille de cette dernière s’est évidemment portée partie civile.