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L’allaitement : loin d’être une évidence pour les mamans

la semaine de l’allaitement © DR

la semaine de l’allaitement © DR

Après une première manifestation samedi dernier dans les jardins de Paofai, la semaine de l’allaitement se poursuit ce mercredi et jeudi à Tahiti pour promouvoir l’allaitement maternel.

Samedi, les femmes enceintes et les jeunes mamans sont venues nombreuses pour s’informer sur cette pratique qui se perd de plus en plus en Polynésie française.

En cause, selon le docteur Isabelle Andres, le manque d’informations sur les bienfaits de l’allaitement maternel.

 

Si ces mères et futures mères semblaient toutes convaincues des bienfaits de l’allaitement pour l’enfant, il est souvent difficile de pouvoir la maintenir dans le temps. Douleurs, reprise du travail font partie des raisons pour laquelle une grande majorité d’entre elles abandonnent dans les premiers mois.

 

Dans le cadre de cette semaine de l’allaitement, des stands d’informations seront mis en place de 8 h à 15h, ce mercredi à Pirae au Centre de Consultations Spécialisées en Protection Maternelle et Infantile (CCSPMI) et jeudi dans le hall de l’hôpital du Taaone.

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2 Commentaires

  1. Anonyme
    15 octobre 2014 à 22h33 — Répondre

    Bonjour,

    Un petit témoignage qui correspond à une situation beaucoup plus large qu'on ne le croit :

    J'ai intégré l'administration, lorsque mon enfant avait tout juste deux mois et une semaine.

    J'ai allaité mon enfant jusqu'à 4;5 mois dans des conditions inhumaines, pour les raisons suivantes :

    Déjà, juste avant, à la maternité j'en profite pour dire que la puéricultrice, qui m'a bien montré comment faire, était brutale, froide, quand elle a tenu la tête de mon bébé pour me montrer qu'il devait être perpendiculaire à mon sein, elle a enfoncé son pouce dans le crâne mou de mon enfant en plein sur son oreille et l'a cassé à vie.

    Deuxième chose, lorsque j'ai commencé, mon employeur a insisté pour que je commence plus tôt que le temps règlementaire.

    Troisième chose, il a dit qu'il n'admettait aucun aménagement horaire.

    Quatrièmement, la personne qui me formait moi et mon binôme qui était intégrée en interne contrairement à moi, attendait que je soit occupée à autre chose pour la former sur des savoirs faire qui me concernaient aussi et que je devais prendre à la volée (légèrement écartée d'une adaptation normale).

    Pour ces dernières raisons, je n'ai pas pris mon heure d'allaitement.

    Du coup, je tirais mon lait à congeler en 20 minutes en même temps que je mangeais chez moi, pendant 3 mois.

    Résultat, mon lait était chargé de stress et j'ai rendu mon enfant malade et toutes les conséquences qui s'en suivent…sur tous, tous les plans.

    Allez me dire comment faire quand personne n'écoute ta détresse pas même le père de famille censé être présent. Je n'étais plus que le reflet de moi même et je ne savais même plus réfléchir pour me défendre à force de fatigue et de mauvais traitements…

    • Melinda
      26 octobre 2014 à 0h52 — Répondre

      Bonjour,
      Tu as du passer une dure période .. Dis toi que c’est pas tous les jours facile et qu’après tu peux avoir plus de chance 🙂
      Tu n’a pas de famille qui aurais pus t’aider dans cette épreuve ?
      Tu a penser a faire un signalement au conseil de l’ordre pour la puéricultrice ?

      Aller courage 🙂 Ton bébé doit être magnifique 🙂

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