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L’Amadeus Music Festival n’a pas plu à tout le monde

Amadeus Music Festival

©Facebook

L’association Te Ora Hau a adressé un courrier à Tearii Alpha, interpellant le président de la communauté de communes Tereheamanu, sur les nuisances sonores à la presqu’île. L’Amadeus Music Festival, organisé samedi à Taravao, n’a pas plu à tout le monde.

« Un festival du non-respect. » L’association Te Ora Hau a fortement critiqué l’organisation de l’Amadeus Music Festival qui s’est déroulé ce samedi à Taravao. « Ce festival, qui s’est déroulé avec l’accord de la municipalité et sous la surveillance des forces de l’ordre, n’a respecté ni l’autorisation dont il a fait l’objet, ni la population environnante victime de sa pollution sonore, ni les mesures sanitaires appliquées lors des rassemblements festifs », explique l’association qui lutte contre les nuisances sonores. Son vice-président, Ariitea Bernadino, parle des méga-basses, des cris, des jeux de lumière qui ont touché le voisinage à 2km à la ronde. « Un spectacle son et lumière qui a agressé des résidents aspirant à profiter tranquillement de leur soirée », résume-t-il.

Les forces de l’ordre ont d’ailleurs été appelées plusieurs fois pour intervenir. Ce que reconnait un des organisateurs, Wilfred Johnston, fondateur de Nation Music Festival. Il comprend la colère des personnes qui habitent dans le voisinage du plateau Faratea, où se déroulait le festival, mais demande aussi à que les organisateurs de tels événements soient entendus. « On mise sur le spectacle pour proposer quelque chose de bien, tout simplement. »

Difficile de trouver un accord entre les organisateurs qui souhaitent faire leur métier, autrement dit, proposer du beau spectacle, et les riverains des événements qui tiennent à leur tranquillité. « L’initiative de tenir un tel festival pour occuper la jeunesse est louable. Tout comme la volonté des organisateurs d’y interdire l’alcool et d’assurer la sécurité. Cependant, le faire dans un site ouvert, proche d’une forte densité de population, sans respecter la réglementation et sans prendre en compte les plaintes des résidents, est inadmissible », explique Ariitea Bernadino.

Ariitea Bernadino prend l’exemple de Punaauia qui veut reconvertir un ancien établissement commercial en salle de spectacles, parle de la Maison de la culture ou encore de faire des festivals sans « méga-basses ». Il assure que l’association ne reçoit jamais de plaintes sur les répétitions de Heiva ou les bringues locales au rythme des ukulele mais les méga-basses sont difficiles à supporter. Wilfred Johnston dit ne pas être découragé par ces réactions et qu’il continuera à proposer des spectacles. L’Amadeus Music Festival de samedi dernier a enregistré 500 entrées : « C’était un bol d’air pour le public et l’événementiel. Nous n’allons pas arrêter d’organiser des spectacles. » L’association Te Ora Hau, elle, s’est fendue d’un courrier au président de la communauté de communes Tereheamanu, Tearii Alpha, demandant une rencontre au sujet des nuisances sonores, parlant d’un phénomène « pernicieux » qui affecte la santé mentale et physique des victimes et prend en exemple l’Amadeus Music Festival.

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3 Commentaires

  1. Hei
    2 mars 2022 à 17h02 — Répondre

    Le festival Amadeus a permis à de nombreux jeunes de s’éclater dans un endroit sûr , sans alcool, ni produit illicite .Cela déplaît aux membres de l’association Te Ora hau , tant pis, ce sont toujours les premiers à râler. Ils oublient qu’ils ont été jeunes eux aussi…
    Des festivals de musique, il n’y en a pas tous les week- ends non plus. Habitant Faratea , pas de renvoi de musique jusqu’à mon domicile, les spots pas gênants. Qu’on laisse les jeunes s’amuser et ce lieu est idéal pour ce genre de manifestation.
    Pas de plaintes concernant les répétitions de heiva? Normal puisque ne sont pas prises en compte et pourtant lors des répétions du groupe de Marguerite Lai, en je ne sais plus quelle année, certains danseurs ont retrouvé leur voiture vandalisée .
    Pas de plaintes pour ce qui est des bringues? Vraiment? sauf que l’alcool aidant, elles finissent toujours par dégénérer en bagarre et les policiers municipaux obligés d’intervenir pour calmer ce petit monde bien alcoolisé. Des bringues qui commencent par des chansonnettes , rires et finissent par de grands coups sur la tronche…
    Qu’on laisse donc ce festival se poursuivre en ce lieu sécurisé , idéal avec tout cet espace pour que nos jeunes puissent danser. N’en déplaise aux mécontents .

  2. Dadiche
    2 mars 2022 à 17h30 — Répondre

    Wilfred Johnston, fondateur de Nation Music Festival n’en n’a rien à faire des nuisances sonores provoquées puisqu’il a bien l’intention de réitérer son festival. Seul l’argent l’intéresse. Les riverains étaient excédés et épuisés. Les autorités n’ont rien fait pour stopper les basses qui sont récurrentes. Des mineurs alcoolisés, paca et autre étaient de la partie. Fallait pas aller bien loin pour s’en apercevoir. Mais que fait la police????

  3. Martine
    3 mars 2022 à 15h44 — Répondre

    Ça ne concernait pas que les habitants de Faratea, puisque nous, habitants du plateau, on a aussi du subir les basses et les lumières jusqu’à tard dans la nuit. FIU !!!

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