Plus de six mois après sa mise en place, le comité de projet pour la création de l’institut d’archives, d’informations et de documentation sur les expérimentations nucléaires en Polynésie s’est de nouveau réuni vendredi après-midi pour valider le contenu scientifique de l’institut et lancer les études de faisabilité. Le comité s’est fixé au 1er semestre 2019 pour choisir une version définitive du projet.
En janvier dernier, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, avait mis en place le comité de projet pour la création de l’institut d’archives, d’informations et de documentation sur les expérimentations nucléaires en Polynésie. Un institut promis par François Hollande lors de sa visite sur le fenua en février 2016 puis repris par son successeur Emmanuel Macron. Composé des représentants de l’Etat, du Pays et des associations de défenses des victimes du nucléaire, le comité de projet s’est réunis vendredi après-midi et a validé le contenu de l’institut d’archive – qui sera amené à porter un nom plus simple-. Ce contenu a été proposé par un comité scientifique qui s’est réunis une dizaine de fois pour « déterminer le programme, le fond documentaire et répartir les espaces ». Le tout autour de trois axes principaux comme l’a expliqué le haut-commissaire, René Bidal, à la sortie de la réunion.
L’institut sera donc composée d’une zone d’exposition permanente, une zone d’exposition temporaire, une médiathèque, un espace dédié à la création, un espace pédagogique, une salle de conférence et un jardin. Ce sont les anciens sites de l’hôtel de la Marine et de la villa Comar, sur le front de mer, qui accueilleront l’institut. Des sites qui vont faire l’objet de diagnostics pour décider de leur destruction ou de leur reconstruction. Le comité de projet a également validé le lancement d’études de faisabilité et la préparation du programme technique. Des études financées par l’Etat comme l’explique le haut-commissaire.
Le comité souhait avoir une définition claire du projet avec un cahier des charges et le lancement de l’appel d’offre au premier semestre 2019. Viendra ensuite la phase de décision du financement de l’institut avec une répartition entre l’Etat et le Pays.