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L’APF créé la profession de médiateur foncier

© Assemblée

La profession de médiateur foncier va être mise en place très prochainement au fenua au vu du projet de loi adopté jeudi à l’assemblée. Comme le CESC, l’opposition s’est pourtant inquiétée du prix à payer et des questions de protection de l’emploi local.

Lors de 3ème séance de la session budgétaire, onze dossiers ont été étudiés parmi lesquels la construction d’un centre technique sportif à Taharuu. « J’espère seulement que ce n’est pas un moyen de calmer notre tavana de Papara qui a disparu des rangs de l’assemblée » s’est amusée l’élue UPLD Minarii Galenon. Pour le leader du Tavini huiraatira, Oscar Temaru, ce projet est « un médicament pour faire descendre la fièvre. (…) S’il n’a pas de nom, je proposerai Puta’i, un nouveau doliprane ».

Mais le dossier qui a suscité le plus de discussions jeudi à l’assemblée était celui du projet de loi de Pays relatif à la profession de médiateur foncier. Un texte du gouvernement qui met en place la profession de médiateur foncier et supprime la commission de conciliation obligatoire en matière foncière (CCOMF). Un texte soutenu par la majorité.

Le CESC avait émis un avis défavorable. Mélinda Bodin, rapporteur du dossier au CESC et présente à l’assemblée, estime que la CCOMF doit être maintenue « parce que c’est gratuit ».

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Le Tahoeraa  repris l’argument du CESC. Sandra Lévy-Agami estime que le texte « n’est pas abouti».

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L’UPLD a adopté un positionnement de principe « par rapport au reo qui n’est pas pris en compte dans ce texte ». Mais aussi par rapport à la priorité qui n’est pas donnée à l’emploi local, toujours selon le président du groupe Antony Géros.

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Le texte a été adopté par 34 voix pour.