Dans un communiqué diffusé mercredi, l’association 193 de défense des victimes du nucléaire a apporté son soutien aux deux propositions de loi annoncées par le député Tavini, Moetai Brotherson, « visant à mettre l’Etat face à ses responsabilités quant aux conséquences de ses essais nucléaires ».
L’association 193 a réagi mercredi à l’annonce du député Moetai Brotherson qui a présenté lundi deux nouvelles propositions de loi « visant à mettre l’Etat face à ses responsabilités quant aux conséquences de ses essais nucléaires ». Il s’agit de la prise en compte des « victimes indirectes », les époux et enfants encore scolarisés, et les frais médicaux des victimes reconnues par un financement prélevé sur le secteur du nucléaire civil. « L’association 193 confirme y apporter son plein soutien et sa vive contribution, cette démarche étant en adéquation avec ses revendications manifestées auprès de l’ensemble des groupes politiques siégeant à l’Assemblée de la Polynésie française, du Président et son Gouvernement, des Parlementaires, et des membres du Gouvernement central en visite au Fenua », débute le communiqué.
L’association estime que « la Loi Morin nécessite de profondes réformes, telles que la prise en compte des conséquences collatérales aux victimes reconnues », et souhaite que l’Etat supporte « l’ensemble des frais de soins et d’accompagnement des victimes et de leurs proches ». Elle affirme que la CPS a financé « plus de 54 milliards de Fcfp entre 1992 et 2015 pour des soins de personnes atteintes d’une des 21 maladies radio-induites ».