ACTUS LOCALESPOLITIQUE Laurey : « La France, seconde impuissance maritime » Vaite Urarii Pambrun 2016-06-23 23 Juin 2016 Vaite Urarii Pambrun Le vice-président Nuihau Laurey n’a pas mâché ses mots jeudi matin devant l’assemblée rassemblée pour la 7ème séance de la session administrative. Répondant aux élus l’UPLD, inquiets du manque de moyens déployés par l’Etat pour surveiller la Zone économique exclusive (ZEE) , Nuihau Laurey acquiesce et parle de « la France seconde impuissance martime ». Le vice-président demande à réfléchir à « d’autres moyens de surveillance » et veut faire inscrire ses futures préconisations dans les accords de Papeete. Les représentants étaient réunis jeudi pour la 7ème séance de la session administrative. A l’ordre du jour l’examen de plusieurs dossiers dont le rapports d’activité de la Commission de contrôle budgétaire et financier, des projets de délibération ou encore des projets de loi du Pays. Mais c’est lors de l’étude du « projet de délibération relatif aux opérations de transbordement des marchandises acheminées par voie maritime et aérienne » que les élus UPLD, Eliane Tevahitua et Oscar Temaru ont fait part de leurs inquiétudes quant à la surveillance de la zone économique exclusive. Dans sa réponse, le vice-président Nuihau Laurey a rappelé que « grâce à la zone de la Polynésie, la France est la seconde puissance maritime au monde » mais aussi, en appuyant sur le manque de moyens déployés par l’Etat en mer, « la seconde impuissance maritime ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/06/APF01.mp3 De son côté le leader indépendantiste Oscar Temaru a insisté pour que cette surveillance soit « une priorité parmi les priorités » quitte à voir avec les pays environnant… quitte aussi à froisser l’Etat et ses compétences régaliennes… https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/06/APF02.mp3 Et Nuihau Laurey d’acquiescer et d’insister : « un seul bâtiment pour surveiller notre zone, ce n’est pas suffisant. Est-ce que l’Etat va nous envoyer un deuxième bâtiment l’année prochaine et deux ans plus tard un troisième bâtiment, on sait que non. Donc il faut réfléchir et trouver d’autres moyens (…) soit satellitaire ou les drones ». Pour finir, le vice-président a affirmé qu’il fera part de ses « préconisations » au ministre de l’Économie bleue, Teva Rohfritsch, pour qu’elles soient prises en compte dans les accords de Papeete. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)