ACTUS LOCALESPOLITIQUE L’Aven prévoit des démissions massives au Civen Vaite Urarii Pambrun 2017-03-06 06 Mar 2017 Vaite Urarii Pambrun Le nucléaire à Moruroa © DR Le président de l’Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN) en métropole, Jean-Luc Sans, estime que la suppression du risque négligeable est « une excellente chose », mais il craint que les victimes ne soient pas plus indemnisées. Le président de l’Aven affirme que les membres du Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires CIVEN vont démissionner en masse. Le président de l’Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), Jean-Luc Sans, affirme que la suppression du risque négligeable de la Loi Morin est « une excellente chose » mais ajoute qu’il n’est ni « pessimiste » ni « serein » par rapport à l’indemnisation des victimes du nucléaire. Jean-Luc Sans estime que la plupart des dossiers rejetés par le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) vont être indemnisés aujourd’hui : « les deux critères principaux, en l’occurrence la présence sur zone et la maladie, étant chaque fois réunis ». Problème, pour Jean-Luc Sans, ces indemnisations ne se feront pas pendant cette année « électorale » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/03/AVEN01.mp3 Jean-Luc Sans prévoit des démissions massives parmi les membres du Civen, puisque la nouvelle mouture de la loi Morin ne fait plus appel à leur expertise de « physicien, savant ou médecin ». Elle se borne à constater que les demandeurs étaient présents sur la zone pendant la période donnée et qu’ils présentent une pathologie reconnue. Mais le président de l’Aven concède être dans « l’expectative », car on ne sait pas va remplacer les membres démissionnaires. Selon Jean-Luc Sans, il ne resterait plus que le président ainsi que le bureau jusqu’à ce que « le gouvernement en désigne de nouveaux ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/03/AVEN02.mp3 Selon lui, cette « entité administrative » sera là pour « constater que les gens ont droit à une indemnisation, et calculer cette dernière ». Le président de l’Aven explique d’ailleurs qu’avec cette nouvelle loi, l’indemnisation de personnes venues « en vacances » au fenua entre la période 1966 et 1998 est possible. Il estime qu’ils « ont le droit d’être indemnisés », mais craint un refus de l’État. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/03/AVEN03.mp3 Par ailleurs, le président de l’Aven se dit sceptique sur la mise en place du fonds d’indemnisation pour les victimes des essais nucléaires demandé par Moruroa e Tatou. Il estime que : « c’est plus difficile et c’est dangereux. Le fonds d’indemnisation pour l’amiante a mis cinq ans pour se mettre en place alors qu’actuellement on a une ligne de crédit et on est sûr d’avoir un fonds chaque année ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)