Le bataillon du Pacifique ©DR

Ce mardi est un jour férié en métropole et dans tous les territoires français. On y célèbre le 96ème anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale.

Signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15 précisément, ce cessé le feu a acté la victoire des alliés sur l’Allemagne et ainsi mis fin à une guerre de quatre ans qui a fait plus de 8 millions de morts et de mutilés

Parmi eux, des dizaines de polynésiens, les fameux poilus tahitiens. Soldats dont on a beaucoup parlé cette année à l’occasion du centenaire de la grande guerre.

Ces hommes faisaient partie du Bataillon mixte du Pacifique, unité composés de soldats calédoniens et polynésiens.
Envoyés en métropole dès l’été 1916, ils montent au front l’été suivant, sauf une centaine d’entre eux partis en Grèce, pour affronter les troupes autrichiennes lors d’une campagne particulièrement éprouvante.

En 1918, le bataillon part se battre dans les environs de Soissons, où il contribue à stopper les dernières offensives ennemies lors de la seconde Bataille de la Marne.

Le bilan est lourd. Sur le millier de soldats qui composait le bataillon, plus de 300 resteront à jamais sur les champs de bataille. C’est en leur honneur et en souvenir de leur sacrifice qu’est érigé, en 1923, le Monument aux Morts de l’ex avenue Bruat.

Une cérémonie de commémoration est organisée mardi à 8h au Monuments aux morts de l’avenue Pouvana’a Oopa. Le Haut-commissaire Lionel Beffre, le Président Edouard Fritch et de nombreux officiels y déposeront une gerbe.