Le Conseil économique, social et culturel (CESC) avait à se prononcer jeudi matin sur le projet de loi du Pays relatif à la dématérialisation des actes des autorités administratives et aux téléservices. Malgré quelques réserves, notamment sur le coût du passage des administrations au tout numérique, l’institution s’est prononcée en faveur du texte.
L’e-administration est en route. Jeudi matin les conseillers du CESC ont rendu un avis favorable au projet de loi de Pays encadrant et définissant la manière dont les échanges se feront entre une administration qui va passer au tout numérique d’ici 2025 et ses usagers. Mais si l’institution s’est prononcée en faveur de cette modernisation, ce n’est pas sans quelques réserves. La première d’entre elle concerne le coût de ce passage au tout numérique et les bouleversements qu’il va entraîner, comme le précise le rapporteur du texte, Teiki Porlier.
Dans ses recommandations, le CESC a préconisé également que les administrations soient obligées de mettre en place leurs téléservices et que les moyens financiers, humains et techniques nécessaires y soient adossés.