Le troisième Boeing 787-9 Dreamliner d’Air Tahiti Nui est en exposition et en démonstration au salon aéronautique du Bourget ce lundi, en présence d’Édouard Fritch, Teva Rohfritsch et Gaston Tong Sang. Sans oublier Miss Tahiti et Miss France, Vaimalama Chaves. Michel Monvoisin, le P-DG d’Air Tahiti Nui, fait également un bilan de santé de la compagnie.
Trois jours après avoir reçu la récompense de destination d’outre-mer préférée des Français à Paris, la Polynésie est à nouveau dans la lumière, cette fois avec le nouvel appareil d’Air Tahiti Nui, exposé au 53e Salon international de l’aéronautique et de l’espace qui se tient du 17 au 23 juin sur l’aéroport du Bourget en région parisienne. Plus de 320 000 visiteurs sont attendus.
Le président du Pays a fait le déplacement à Paris pour l’occasion, ainsi que le vice-président Teva Rohfritsch qui est en charge du transport aérien international, et Gaston Tong Sang, le maire de Bora Bora dont l’avion porte le nom. L’avionneur américain a choisi l’appareil d’Air Tahiti Nui car la décoration de son fuselage lui a valu le prix de la « meilleure nouvelle livrée » pour 2018, comme le rappelle le P-dg de la compagnie, Michel Monvoisin, joint par téléphone à Paris.
Un vol de démonstration a lieu lundi à midi, heure de Paris, avec des pilotes Boeing aux commandes. Après le salon du Bourget, l’avion, qui est encore la propriété de Boeing, repartira vers Seattle car pour des raisons légales le transfert de propriété ne peut se faire que sur le sol américain. C’est là que Air Tahiti Nui en prendra livraison et son premier vol commercial est prévu le 21 juin prochain entre Paris et Papeete, indique Michel Monvoisin.
Les résultats 2018 d’Air Tahiti Nui
Par ailleurs, Air Tahiti Nui a présenté vendredi dernier, en conseil d’administration, son rapport annuel 2018. Pour Michel Monvoisin, « les fondamentaux de la compagnie sont solides, la compagnie n’a jamais été aussi solide », même si 2018 et 2019 sont des années de transition que Air Tahiti Nui a anticipées.
L’une des particularités de 2048 a été la remontée des cours du pétrole : « Le directeur de l’IATA (International Air transport Association, ndlr) l’a d’ailleurs annoncé il y a 15 jours à Séoul, rappelle Michel Monvoisin, vu la hausse du carburant, que ça pèserait sur les charges de toute l’industrie, et qu’en 2019 il fallait s’attendre à un recul des bénéfices de l’ensemble de l’industrie. Les premières à en payer le prix lourd sont souvent celles qui n’ont pas engrangé de résultats quand le pétrole était bas, et les low cost. D’ailleurs il y a trois low-cost qui ont déposé le bilan à la fin de l’année. »
2018 a également été l’année de l’ouverture du ciel polynésien, avec l’arrivée de deux nouvelles compagnies. Michel Monvoisin évoque son impact sur Air Tahiti Nui, avec un taux de remplissage maintenu mais « un recul des recettes de l’ordre de 8% à peu près » et un résultat net de l’ordre de 300 millions de Fcfp.