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Face à de nombreuses infractions, la mairie de Papeete en partenariat avec la police et deux associations va financer le Brevet de sécurité routière d’une vingtaine de jeunes scootéristes.
Ce mercredi après-midi sous le fare pote’e de la mairie de Papeete, une vingtaine de jeunes conducteurs de deux roues étaient réunis. Leur point commun : Ils ne disposent pas du brevet de sécurité routière (BSR). Une minorité d’entre eux ont d’ailleurs déjà été verbalisés. Pourtant, ils ne sont pas là pour être réprimandés.
En effet, grâce à un dispositif entre la commune de Papeete, la Police nationale, l’association Social Police 2000 et l’Association de la prévention routière de Polynésie française (APRPF), ces scootéristes ont été sélectionnés pour que le brevet de sécurité routière leur soit offert. Une méthode préventive pour que ces pratiquants de la route soient en règle.
BSR et carte grise au nom du conducteur obligatoires
Pour rappel, pour les personnes nées après l’année 2000, au guidon d’un scooter de 50 centimètres cubes, le BSR est obligatoire. Le président de l’association Social Police 2000 et directeur de l’association Emploi, formation et insertion (EFI) qui œuvre pour l’insertion des jeunes de Papeete, Rodolphe Tutairi, explique l’intérêt de ce travail de prévention. Sur le Fenua, le constat est alarmant avec une recrudescence de jeunes scootéristes en infraction souligne le directeur.
Ces mêmes contrevenants sont catégorisées en deux tranches par l’organisation pour la sécurité routière : les propriétaires d’un deux-roues mais dont la carte grise est au nom de quelqu’un d’autre, et ceux qui conduisent complètement sans BSR.
En partenariat avec l’auto-école du Centre, cette opération compte se renouveler pour un coût d’environ 1,6 million de Fcfp. Le prix du Brevet de sécurité routière s’élevant à 25 000 Fcfp, c’est un soulagement pour certaines familles. Pour Noeline par exemple, dont la fille a été verbalisée, c’est une bonne action et une chance à saisir.