Le conseil des ministres a approuvé le projet de budget de la Polynésie française pour l’exercice 2020 présenté par le vice-président Teva Rohfritsch. Les dépenses d’investissement augmentent de 2 milliards, pour atteindre un niveau de crédits de paiements à hauteur de 30 milliards de Fcfp.
Le projet de budget primitif 2020 est augmentation d’environ 1,6 % par rapport au budget 2019, et s’élève à 170,153 milliards Fcfp (hors écritures d’ordre) dont 130,940 milliards Fcfp pour la section de fonctionnement et 39,213 milliards Fcfp pour la section d’investissement.
Ses caractéristiques principales sont :
– des recettes en progression en particulier liées à la fiscalité indirecte (+4%) ;
– une masse salariale en légère augmentation ;
– des dépenses de fonctionnement courant maîtrisées en reconduction des crédits de 2019 ;
– une priorité donnée aux dépenses d’intervention (aides à caractère économique et à la personne) ;
– des crédits d’investissement en augmentation financés par un niveau d’autofinancement élevé et un recours à l’emprunt légèrement en hausse.
Selon le communiqué de la présidence, la stratégie du gouvernement au cours des 5 dernières années a permis de « remettre le Pays sur le chemin de la croissance » en redressant les comptes publics et en mettant en place « les mesures d’urgence d’accompagnement social et de relance de l’activité économique . (…) Ainsi, les actions du gouvernement pour 2020, telles que prévues au sein du budget primitif, ont pour objectif la consolidation des axes prioritaires à savoir, un renforcement des moteurs endogènes de la croissance, une Polynésie toujours plus solidaire et équitable et une administration moderne, plus efficace et performante. »
Le gouvernement dit avoir exercé « une certaine prudence » dans la construction du budget, « compte tenu des incertitudes autour des perspectives économiques mondiales. »
Avec communiqué.