Le conseil d’administration a adopté le budget primitif 2025 de la Caisse de prévoyance sociale, en augmentation de 3% à 4% par rapport à celui de 2024 pour atteindre 162 milliards de Fcfp.
La Caisse de prévoyance sociale verra son budget primitif augmenté de 3 à 4 % par rapport à l’atterrissage 2024, et atteindra donc 162 milliards de Fcfp. À titre de comparaison, le budget primitif du Pays pour l’année prochaine est de 170 milliards.
Sont prévus par exemple le relèvement de certaines mesures sociales (on pense par exemple à la mise en œuvre de la carte prépayée Faatupu qui modulera les avantages selon les ressources des bénéficiaires) et des augmentations des dotations aux établissements de santé, notamment pour la médecine ambulatoire afin de « prendre en compte le vieillissement de la population ».
Un budget qui devra de toute façon être amendé en cours d’année via un ou plusieurs collectifs, car « les réformes de la PSG », qui restent à être précisées, « sont prévues pour une application au deuxième semestre 2025 si les textes passent et ne sont pas attaqués. Si la réforme passe, il y aura quand même de grosses modifications », confiait jeudi midi l’un des membres du conseil. Mais les ministres présents évoquaient aussi des mesures d’économie qui seront prises là où c’est possible, et se montraient confiants sur la capacité à rester dans les clous de leurs projections.
Le président du conseil d’administration, Patrick Galenon, affichait de son côté une bonne entente avec le gouvernement : « On est d’accord », même si le CA a trouvé les prévisions de recettes de la lettre de cadrage un peu optimistes et a obtenu « sur le principe » des modifications sur ce point, dit-il.
Aucune augmentation de cotisations n’est prévue. En revanche, une revalorisation de 2% des pensions de retraite est à l’ordre du jour, ajoute Patrick Galenon qui rappelle que toutes les délibérations du conseil d’administration de la CPS sont soumises à l’approbation du conseil des ministres, « donc mieux vaut tomber d’accord avant. »